Pointe du Raz: parking gratuit pour les Capistes
Référence:
Télégramme de Brest en date 27-2-2010
Le quotidien cité en référence consacre un article à la Pointe du Raz, suite à la réunion du syndicat mixte. En dehors des difficultés financières relatives au fonctionnement dont nous
avions déjà connaissance (déficit chronique depuis plusieurs années), nous apprenons que la desserte par navette ne sera pas renouvelée pour cause de coût trop important. Cette navette reliant le
parking de la cité commerciale au sémaphore était initialement sponsorisée par Gaz de France. Pour autant elle nécessitait l'emploi de 2 conducteurs, d'où l'incidence sur la masse salariale. Le
problème des personnes à mobilité réduite se pose donc désormais, en raison de la distance séparant le parking du sémaphore (1 kilomètre environ). Une étude serait en cours pour trouver une
formule de remplacement.
Deuxième décision: baisse du prix du parking (ramené de 6 à 5 euros), et gratuité du parking pour tous les habitants du Cap-Sizun et de l'Île de Sein. Cette gratuité est un bonne chose pour
les capistes qui avaient tendance à bouder la Pointe du Raz. Offrir un café à un ami de rencontre dans un commerce de la Pointe du Raz, et devoir payer le stationnement à la
sortie, augmente sérieusement le prix de la consommation. Gageons que les Capistes retrouveront le chemin de leur belle "carte postale" et que les commerçants locaux y trouveront leur
compte dès que la mise en application sera effective. Les visiteurs d'un jour continueront à payer évidemment. Ils sont consommateurs de services( toilettes, maison du site etc.. )
qui ont un coût de fonctionnement auquel les Capistes participent déjà par le biais des subventions provenant de leurs impôts locaux. On pourra toujours regretter le système
ancien dans lequel la commune de Plogoff organisait un petit stationnement payant au pied du sémaphore, uniquement pendant l'été mais cela ne changera rien à la situation actuelle qui est
ce qu'elle est. La formule ancienne permettait à la commune de créer quelques emplois saisonniers au profit d'étudiants, de chômeurs ou de nécessiteux. Aujourd'hui le site est soumis à une
stricte gestion inséparable des considérations économiques. La réalisation d'un grand site national a sans doute été une bonne chose mais on peut se demander si tous les facteurs qui
conditionnent le fonctionnement et les budgets prévisionnels ont été bien évalués au départ de l'opération. Des entreprises privées qui seraient
lancées sur le marché avec de telles perspectives et dans de telles conditions seraient condamnées au dépôt de bilan à très court terme.
L'histoire pourrait bien se renouveler à Esquibien avec le club nautique !!!! A suivre donc !!!
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Référence:
Bretagne Magazine N° 52, mars -avril 2010
page 32, je cite
Au plan de l'environnement, la réhabilitation de la Pointe, avec la construction d'une nouvelle cité commerciale
et l'aménagement des sentiers est une très bonne chose. Mais , pour les autochtones elle a un peu perdu de son âme....
Le magazine cité ci-dessus vient de consacrer
plusieurs pages à notre Pointe du Raz. Rien ne manque: texte, photos superbes, cartes, interview d'autochtones etc...L'historique est également rappelé à savoir que les premiers hôtels ont vu le
jour en 1909. Premiers balbutiements d'un tourisme prometteur, interrompu par la deuxième guerre mondiale. Après la guerre, les premières reconstructions financées par les dommages de guerre
apparaissent. Les Anciens se souviennent des bigoudènes en coiffe installant leurs tréteaux sur la lande pour proposer aux visiteurs leurs réalisations au crochet et leurs
superbes dentelles parfois confectionnées sur place. Ces installations foraines ont été canalisées vers une cité commerciale qui était ce qu'elle était mais qui fonctionnait sans problèmes
majeurs. En 1991 le syndicat mixte pour l'aménagement et la protection de la Pointe du Raz a vu le jour. Il fonctionne depuis cette date.
L'histoire plus détaillée de la Pointe du Raz a été publiée ici dans l'étude globale du Cap-Sizun. Il ne paraît pas nécessaire d'y revenir sauf pour pour partager
le point de vue exprimé ci-dessus:
Mais , pour les autochtones elle a un peu perdu de son âme....
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