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26 novembre 2009 4 26 /11 /novembre /2009 00:00

Sauvetage en Cap-Sizun 

Références:
 1- L'ouvrage de Michel Bescou-Musée maritime du Cap-Sizun
2-(Pour mémoire: bulletin municipal d'Esquibien N° 6 Automne 2009.
Article Esquibien d'hier et d'aujourd'hui: Sainte Evette)

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Sauvetage en Cap-Sizun: Tel est le titre de l'ouvrage publié par un enfant d'Audierne, Michel Bescou, né en 1944 dans une vieille famille audiernaise. Les Anciens se souviennent du magasin "Au sans Rival", sis à l'emplacement de l'actuel commerce de chaussures Romaniello, entre un marchand de meubles (Lannou) et le lavoir de "Lenn ar Moalic" aujourd'hui disparu. L'auteur a grandi là dans une honorable famille, entre ses parents et grands-parents, dont sa grand-mère maternelle qui portait la coiffe bigoudène. L'enfant d'Audierne a donc pu voir lui-même certains évènements et  recueillir sans dificultés les connaissances de son entourage dont sa propre mère ou ses voisins et amis , des témoins oculaires donc qui à mon sens font référence. Ces témoignages sont parfois sujet à caution selon certains auteurs (cf: Plouhinec autrefois dont nous reparlerons). Personnellement je considère qu'une grande partie de notre mémoire a été sauvegardée par la transmission orale qui n'a certes pas toujours l'authenticité des documents écrits mais qui est respectable dans la mesure où les témoins ne s'attribuent pas un rôle d'acteur mais seulement de spectateur. Ne confondons pas le "j'ai vu" avec le "j'ai fait" qui ouvre parfois la porte à des fables et inventions de toutes pièces concernant particulièrement certaines périodes de notre histoire. Je ne préciserai pas davantage mon point de vue pour l'instant.  
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L'ouvrage réalisé mérite d'être apprécié à sa juste valeur et je mesure avec objectivité le travail accompli. J'ai moi-même écrit une histoire "généraliste" du Cap-Sizun dans laquelle les sauvetages n'occupent qu'une  toute petite page ici consultable car l'ouvrage n'est pas disponible dans les circuits normaux mais figure uniquement  sur internet dans le blog "konchennou":

Ma Bro- Ar C'hap-Gwechall -suite 4

D'un côté donc une page, de l'autre un ouvrage complet, ce qui montre bien que le sauvetage en Cap-Sizun est un sujet à part entière. Personnellement je n'ai fait que l'effleurer. L'auteur a donc le mérite d'avoir étudié en profondeur ce qui est presque une tradition ici, le sauvetage. Les dangers de la mer, les difficultés de franchissement de  certains passages comme le Raz de Sein ou la barre devant Audierne font que nos vaillants sauveteurs sont régulièrement appelés à intervenir au profit de naufragés, qu'il s'agisse de  professionnels ou de plaisanciers , sans oublier occasionnellement les  bateaux de "la Royale" comme le "Duperré" en 1978 à la Pointe du Raz. L'auteur nous fait vivre ou revivre pour les plus Anciens, l'histoire des Hospitaliers Sauveteurs Bretons (HSB), de la Société Centrale de sauvetage des Naufragés (SCSN) et de l'actuelle SNSM: Société Nationale de Sauvetage en Mer

De nombreuses photographies illustrent l'ouvrage comme celles des ex-voto que l'on peut voir dans les chapelles du Cap:




Ex-voto: contraction de la formule latine"ex-voto suscepto" qui signifie "
"en conséquence d'un voeu par lequel on s'est engagé"

(Cette définition est extraite mot à mot du livre de Michel Bescou)
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De nombreux documents, photographies, matériels divers traitant de ce sujet  sont visibles au Musée maritime d'Audierne dont voici quelques clichés:




La personnage central de la photo ci-dessus est  un vaillant patron de bateau de sauvetage d'Audierne: René Autret, l'homme aux 141 sorties, sauveteur de 233 vies humaines. Une rue d'Audierne porte le nom de ce marin courageux. Hélas, la simple décence m'interdit de publier ici des photographies de cette rue qui ne fait pas honneur à la commune, ni à ses responsables, et encore moins  à la communauté maritime. Honorer un nom implique un  respect minimum de la dignité. Personnellement je pense que cette rue mériterait d'être débaptisée pour recevoir un nom plus approprié, adapté à la situation environnementale.
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Le musée maritime était représenté à Pont-croix lors du salon du patrimoine au petit séminaire , quelques jours avant l'incendie.



Et pour en terminer un exemple de ce à quoi nos sauveteurs sont généralement confrontés:




Tempête à Bestrée

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Le lecteur pourra aussi consulter dans l'ouvrage le texte d'une lettre écrite par le maire d'Esquibien Monsieur Jean Perrot et adressée au Président de la SCSN. Cette lettre est manuscrite car l'ordinateur n'existait pas en 1931. Le futur député demande la création d'une station de sauvetage à Sainte Evette .
Michel Bescou écrit à ce sujet, je cite
"Le site choisi est celui de Beg ar Radennec à Lervily.......En 1933 il est décidé de construire parallèlement à l'abri une digue de 350 mètres de long. Il faudra attendre 1939 pour que les travaux débutent. Hélas, la guerre vint mettre un frein à cette belle entreprise".
( Remarque personnelle: A la même page , on peut voir une photo de construction de l'abri en 1949. On remarque les rails de la petite voie ferrée sur laquelle circulait les wagonnets (lorries) chargés de pierres et autres matériaux destinés à l'approvisionnement du chantier. Ces rails et "lorries" existaient déjà en 1941 puisqu'ils furent la cause d'un accident mortel  du travail à cette date)

 Ce propos est à comparer avec ce qui a été écrit sur le bulletin municipal  d'esquibien N° 6 automne 2009 et qui a fait l'objet de mon article:

Ar Gannaeg: Le magazine d'Esquibien-N° 6- Automne 2009

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En conclusion, un livre à lire !!!


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